De 185.000 tonnes en 2005, la production de noix de cajou est passée à 550.000 tonnes en 2014. L’anacardier occupe une superficie estimée à 420.000 ha et procure des moyens de subsistance à plus de 1,5 millions de personnes. L’anacardier est cultivé dans 18 régions administratives, notamment au nord et au centre du pays. Ce dynamisme fait de la Côte d’Ivoire le second plus gros producteur mondial et le premier exportateur de noix de cajou. Dernière née des cultures de rente du nord, la noix de cajou est cependant loin d’être le petit poucet de l’agriculture ivoirienne. Cette filière en plein essor a connu depuis une dizaine d’année une croissance annuelle d’environ 10 % et fait vivre plus de 250.000 producteurs et leurs familles.
Cette plante originaire de l’Inde appartient à la même famille botanique que celle du manguier. L’administration coloniale l’introduit en 1957 dans le centre et le nord du pays afin de lutter contre la désertification et l’érosion des sols. La plante avait été introduite à des fins de boisement et aucune exploitation commerciale des noix de cajou n’était envisagée. En 1970, on dénombrait environ 5.000 ha d’anacardier, essentiellement concentrés dans les Régions du Gbêkê et du Tchologo. L’année 1970 marque également le début de l’exploitation commerciale des noix de cajou. Deux ans plus tard est créée la Société pour la Valorisation de l’Anacardier dans le Nord (SOVANORD). Cette société opérera durant 3 années avant de faire faillite en raison de coûts de transport prohibitifs vers l’Inde. Des commerçants indépendants reprendront les exportations vers l’Inde en 1983. Depuis cette date, les volumes exportés n’ont cessé de croître.
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